Comme son nom l'indique, on s'en sert pendant l'allaitement pour reposer le bras qui maintient bébé. Et si vous n'y avez pas encore pensé, je vous conseille de vous en procurer un, car vous verrez qu'en allaitant, il est primordial de trouver la position qui vous convient pour éviter de vous causer des douleurs inutiles au niveau du dos, des épaules, et poignets. Vous pourrez donc placer le coussin sous votre bras et ainsi vous ne peinerez pas.

Mais le coussin d'allaitement ne sert pas que pour l'allaitement, loin de là!

Comme de nombreuses femmes enceintes surement, j'ai commencé à me servir du coussin d'allaitement au bout de 4 mois et demi de grossesse. D'abord un peu sceptique lorsque ma kiné me le recommandait pour soulager mes nombreuses douleurs ligamentaires du bassin et douleurs lombaires, j'ai ensuite testé: il s'est avéré être pour moi une formidable trouvaille, et mieux, il a remplacé mon oreiller. Il a accompagné bon nombre de mes siestes et nuits de grossesse.

En effet, placé sur le côté, lovée contre le coussin, les jambes de chaque coté du boudin, il permet de soulager les douleurs à l'entrejambe, et de caler son ventre rond. Ca soulage vraiment des tiraillements et douleurs accumulées pendant la journée.

C'est vraiment un bon investissement, qui vous servira pendant la grossesse, pendant votre allaitement, et qui vous permettra ensuite de caler votre petit bout'chou au moment où il ne tient pas encore assis seul, puis servira de pouf lorsqu'il sera plus grand.

Alors ne tardez plus! Pour le modèle, j'ai opté pour un coussin de marque Doomoo, dont la housse est lavable, la taille est idéale et le coussin n'est ni trop mou ni trop dur. C'est LE coussin à avoir absolument! Vous verrez, même votre chéri vous le piquera pour ses siestes!

C'est l'un des conseils les plus importants que j'ai à donner aux femmes enceintes, pour que votre accouchement se passe au mieux. 

C'est un des moments les plus marquants dans la vie d'une femme, et je pense qu'il mérite d'être vécu pleinement et non d'être subi...

Si j'écris cela, c'est parce que lors de mon accouchement j'ai vécu quelque chose que j'aurais pu éviter; au moment de commencer à pousser, on s'aperçoit donc que mon bébé ne descend pas et que je pousse sans succès...avant de recourir aux forceps, la sage femme me dis: "bon, je vais vous appuyer un peu sur votre ventre pour le faire descendre. Allez, poussez, j'appuie!" 

Evidemment, je me dis que je n'ai pas bien le choix et je pousse à l'arrivée de la contraction. C'est à ce moment là, que de toutes ses forces, et avec ses coudes, la sage femme appuie pendant de longues secondes sur mon ventre. Une force qui me vide donc de tout l'air que j'avais réservé pour pousser le plus longtemps possible, je suis à bout de souffle, elle me fait mal, me gêne, et surtout, ça n'apporte rien, puisque j'ai ensuite droit aux forceps...

Cette méthode est interdite dans de nombreux pays, ça ne se pratique quasiment plus, mais il y en a toujours qui le font... une de mes kinés lorsque j'ai fait la rééducation du périnée m'a dit qu'elle ne comprenait pas comment cela pouvait encore arriver et m'a donné un exemple très probant: "c'est comme quand on tasse un sac poubelle plein. On a fait un peu de place mais le sac est toujours aussi plein".

Alors s'il vous plait, si on vous dit qu'on va appuyer sur votre ventre, dites NON! c'est votre corps, votre accouchement, et vous avez le droit de choisir et d'être contre certaines pratiques. C'est une des seules choses que je regrette de ce grand jour qu'a été la naissance de mon bébé, m'être laissée faire et ne pas avoir posé de questions au moment le plus intense. "pourquoi voulez vous appuyer sur mon ventre? est ce que mon bébé va bien? pourquoi vous ne dites rien? pourquoi vous utilisez les forceps? est ce qu'il arrive bientôt?". Au lieu de cela, ça a été un éprouvant moment d'incompréhension, mais on se laisse souvent trop porter par notre confiance (ou notre peur) au corps médical.

Ne subissez pas, soyez actrice et non spectatrice ce jour là!

Lorsque le bébé a du mal à s'engager vers la sortie, certaines mesures doivent être prises par l'équipe médicale pour l'extraire le plus vite possible. En effet, les contractions et les poussées de la future maman peuvent vite fatiguer le bébé et cette situation ne doit pas trainer...

J'ai donc accouché par forceps, et je compte bien vous en donner mon ressenti. 

Et c'est loin d'être une partie de plaisir, ça a même été une partie de mon accouchement qui m'a un peu traumatisée, et quand j'y repense aujourd'hui, ça me fait toujours quelque chose.

Les forceps sont en fait de grandes pinces métalliques qui vont permettre d'attraper la tête du bébé et de tirer, comme son nom l'indique, avec force...

Je me disais dans la salle d'accouchement "j'espère ne pas avoir de ventouse ou un truc du genre", et quand j'ai vu qu'elle a sorti ces pinces immenses, j'ai eu un moment de prières brèves dans mon esprit, j'ai regardé ailleurs, en me disant qu'avec la péridurale, ça devrait aller. En effet, je n'ai rien senti lorsque ma gyneco a positionné les pinces. En revanche, quand elle s'est mise à tirer de toutes ses forces, son corps penché en arrière pour utiliser son poids comme force, c'était cauchemardesque. Une sensation horrible, l'impression qu'on m'arrachait tout à l'intérieur, au plus profond de mes entrailles. Et elle n'a pas tiré qu'une fois...

Le problème c'est que je devais pousser en même temps, mais que je me sentais impuissante et je n'arrivais rien à faire puisqu'elle tirait comme une dingue. Je ne crois pas avoir eu vraiment mal, mais j'avais l'impression d'être tirée, arrachée, broyée de l'intérieur... 

Et puis tout à coup mon homme qui me crie "ça y est! il est magnifique...!". J'étais passée d'un marathon sportif à un marathon de larmes et de soulagement.

La seule trace que les forceps ont laissé sont une marque rouge sur la joue de mon petit garçon, qui a disparu le lendemain de l'accouchement.

Aussi surprenant soit-il, la berceuse de bébé peut être un choix fait par les parents du futur nourrisson.

Fini les boites à musique et les mobiles musicaux, à présent si vous aviez un doute, sachez que la meilleure berceuse d'un bébé est celle que vous choisirez vous même, et ce pendant la grossesse.

Je m'explique; comme le bola, la chanson ou musicalité que vous choisirez pourra être audible pour votre bébé dès la fin du 4e mois de grossesse, lorsqu'il commence à entendre. 

Nous avons eu l'idée, lorsque j'étais enceinte, de mettre de la musique tous les soirs pour observer les réactions de bébé, et surtout pour essayer de le faire bouger, de sentir ses mouvements sous nos mains tâtonnantes et nos regards émerveillées. Une chanson, puis une autre, jusqu'à ce qu'il réagisse.

Et à partir de ce soir là, nous avons passé la même chanson chaque soir, ou presque, de ma grossesse. C'était notre petit rituel et notre façon de communiquer avec notre bébé.

Vous êtes peut être sceptiques après avoir lu ce qui précède, eh bien sachez que depuis sa naissance, Maylan est bercé sur la même chanson qu'il reconnait d'emblée. S'il pleure, à l'écoute des premières notes de cette chanson, il s'immobilise, et se calme de suite, jusqu'à s'endormir ou s'apaiser complètement. C'est vraiment incroyable, et après six mois, on est toujours autant stupéfaits lorsque ça arrive.

Pensez-y, la musique est une merveille universelle qui s'acquière déjà in-utero.

Pour info, la chanson que nous lui avons choisi est Up Where We Belong de Joe Cocker, ce n'est pas la chanson la plus douce du monde, ainsi donc les fas de Nirvana, n'ayez crainte, votre bébé l'adoptera sans doute comme berceuse!

Mon chaton d'amour va vivre son premier noël, et qui dit premier noël dit première boule de noël!

C'est sur le marché de noël de Luxembourg ville que nous avons acheté une boule de noël entièrement réalisée à la main, et nous avons choisi parmi un tas de boules différentes, une boule de noël pour notre bébé, avec son prénom inscrit dessus!

Ce sera sa boule qu'il pourra accrocher lui même sur le beau sapin à chaque noël, et ça me fait rêver et retomber un peu en enfance...